Il faut bien l’avouer, la famille lorsqu’on en a une est une véritable chance. Elle nous permet d’aimer, de protéger et d’être protégé et de recevoir de l’aide quand on en a besoin. Mais est-ce que nous pouvons tout lui demander ?
La famille, quelle chance !
Alors bien-sur, je ne vais pas parler ici des familles qui malheureusement parfois ne sont que basées que sur le conflit, la violence ou autres choses dans le genre. Je veux plutôt parler de celles étant “normales“, dont les membres s’aiment, tout simplement.
Il faut le dire c’est une chance. La chance de pouvoir compter sur des gens quoi qu’il arrive, la chance d’avoir autour de soi des gens qui nous aiment et qui savent nous faire plaisir, et inversement.
Ce n’est pas donné à tout le monde. Et bien que les conflits et désaccords peuvent survenir ça ne change pas l’amour qui existe au sein d’une famille. Les embrouilles sont nécessaires, et inévitables.
Elle permettent de remettre de l’ordre en quelque sorte. Mettre les points sur les “i” de façon à passer à autre chose.
On peut parler de tout ! Ah, et là non justement, la famille a ses limites. Nous devons en réalité parfois s’abstenir de parler de certains sujets car nous n’en récoltons pas de bonnes choses.
La famille, ses limites
Avez-vous déjà essayés de parler d’un projet que vous avez et qui vous tient à coeur ?
Pour ceux qui ont une famille positive qui les pousse vers l’avant, vous avez de la chance. Mais pour beaucoup ce n’est pas le cas.
En fait, quand on parle de quelque chose qui contient un risque, la famille, par nature va nous freiner. C’est en réalité la preuve qu’elle nous aime et qu’elle ne veut pas nous voir souffrir ou nous rétamer. Mais l’amour ici apporte sa dose de contradiction.
Cet amour nous freine, nous ralentit à faire quelque chose que nous avons réellement envie de faire. La famille nous laisse alors le faire, tout en rappelant les risques sans cesse. Ce qui à la longue est démotivant.
Personnellement, je n’ai jamais vu quelqu’un réussir quelque chose sans ne prendre aucun risque. C’est impossible. Car de toute façon, quand on essaie de réussir, on prend le risque d’échouer.
Cet amour tente de nous préserver émotionnellement, financièrement. Mais ce sont les risques que nous prenons qui nous donne des chances d’y arriver. On peut donc dire que l’amour d’autrui tente de nous empêcher de réussir. Contre-intuitif n’est-ce pas ?
On peut alors déduire que le véritable amour serait de laisser nos proches risquer (avec mesure, bien sûr), et de les laisser voir par eux mêmes. Prendre de l’expérience, tomber s’il le faut et remonter. C’est l’entraînement nécéssaire pour avancer et grandir. Un enfant qui ne tombe jamais jusqu’à ses 10 ans pensera mourir de douleur à la première chute de ses 11 ans.
Lorsqu’on doit parler de certains sujets, c’est exactement la même chose.
S’y confier alors ?
Famille ou amis proches, les conseils qui nous sont donnés ne sont absolument pas objectifs. Encore une fois, c’est possible avec certaines personnes mais ça n’est pas général.
Nos proches aurons tendances à nous rassurer, nous préserver. Alors que parfois nous avons simplement besoin d’un coup de pied au c** ! Peu de proches sont capables de le faire par peur de nous blesser. Mais on l’a dit, la blessure est formatrice, elle endurcit.
Un autre exemple, nos proches pendant une rupture nous tiendrons la tête et nous conseillerons de “l’oublier”. C’est tellement facile c’est vrai… merci du conseil. Nous avons besoin ici de quelqu’un qui objectivement comprendra notre état. On attend pas forcément de conseils, mais d’écoute ! Une vraie écoute. On attend surtout la vérité, que nous ne voyons pas bien. Qu’on nous dise :
“Tu ne peux rien faire contre ton chagrin, laisse le temps s’occuper de toi. En attendant continue de pleurer si tu en as besoin, ne te retient pas, mais ne te morfond jamais sur ton sort et relève la tête une fois que tu as fini.”
J’ai remarqué très souvent que ce sont les personnes que je ne connaissais pas qui avaient le plus d’écoute et de compréhension. Mieux que ça, je n’avais absolument pas peur de m’exprimer car généralement il n’y a pas de jugements. S’il y en a ? Pas grave, je ne te connais pas tu ne pourras ni le répéter ni l’utiliser contre moi.
C’est en partie pour ça que j’ai rejoins Psymee, parce que c’est exactement l’idée. Partager sans peur d’un jugement. Écouter et impacter.
Alors oui, pour conclure on peut parler avec la famille, mais certainement pas de tout. Garder son espace secret est vraiment important car bienveillante ou non, certaines choses dites peuvent un jour ressurgir alors que ça ne devait pas, volontairement ou par maladresse.
Merci d’avoir pris le temps de lire jusqu’au bout 😊
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